LE MOYEN-ORIENT DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES
par Ceren Cano, analyste en stratégies géographiques
COMMENT ÇA A COMMENCÉ
Je suis venu du ventre de ma mère sur la planète des bipèdes, laissant le premier cri profond comme un échantillon de rébellion. Sachant que je libérerai les cordes de mon esprit si je ne le raconte pas dans un environnement où l'on grandit attiré par l'obscurité des gens sans savoir que l'on aura peur de sa propre obscurité, ce site d'actualités et d'analyses sera une source de référence écrite où j'évaluerai la géopolitique du Moyen-Orient, c'est-à-dire les résultats des relations que les gouvernements entretiennent et transforment par leurs perceptions non humaines et non sensorielles, mais qui pensent les identités politiques dans des pays où les peuples sont habitués à souffrir de diverses formes de souffrance ; entre eux, avec d'autres indépendamment les uns des autres et avec d'autres au Moyen-Orient dépendants les uns des autres.
Ceren Cano a étudié les sciences politiques à l'Université Bilgi, un master en politique du Moyen-Orient à la SOAS de l'Université de Londres, ainsi que la culture et la littérature arabes dans la même université. Insatiable de sa curiosité, elle a suivi une formation en journalisme d'information à la London School of Journalism, puis a vécu au Liban pendant la guerre en Syrie, puis en Tunisie trois ans après la guerre, tout en poursuivant ses recherches et ses études universitaires. Citoyenne du monde, elle n'a jamais renoncé à son amour pour la chambre noire. Elle aborde la photographie noir et blanc qu'elle a reçue à l'Université des Arts de Londres avec la compréhension et la vision de John Berger, tout en s'efforçant constamment d'intégrer les apports de ses 15 années de formation en peinture à l'esthétique et à la perception visuelle.
Ancienne élève de Leman, elle n'hésite pas à ajouter à sa vie une touche d'humour noir, d'écriture et surtout de poésie, ainsi qu'une satire noire des relations internationales à ses articles universitaires. Bonne lecture ; si vous souhaitez épargner à mon esprit la solitude, n'hésitez pas à m'écrire, mais je suis toujours en pleine ébullition…
